Saturday, 5 March 2011

CinéNordica et le poltergeist bergmanien


Ecrivant en état migraineux, je vous prie d'avance de bien vouloir excuser toute bizarrerie linguistique qui pourrait apparaître dans ce blog.

Aurore de www.cineaster.net croisée aujourd'hui à la sortie de Reposer sous la Mer, m'a demandée si le film Finlandais était la cause de mon état. Je tiens à innocenter le cinéma nordique qui n'a rien à voir avec l'état de vasoconstriction de mon cerveau.


Problèmes de projection deuxième épisode, ou comment la pellicule brûla sous nos yeux

On dirait que le destin désire me donner une leçon, me prouver que ma croisade perdue d'avance contre le numérique est idiote. Mais je ne fléchirais pas!

Pendant Reposer sous la Mer, l'image s'est coincée dans le projecteur et sous les yeux du public elle a commencé à se dégrader, à prendre feu. Je n'ai pas eu le temps de prendre une photo. C'est très bergmanien comme image, souvenez-vous dans Persona. Me vient une théorie: le fantôme de Bergman serait-il présent à CinéNordica et n'essaierait-il pas de transformer des films normaux en films d'avant-garde malgré eux?

Personnellement je ne suis pas du tout outrée par ces accidents, ils me fascinent, dans le sens où l'erreur crée l'anecdote et crée le récit.

Les films


Terriblement heureux de Henrik Ruben Genz


Cet opus raconte l'histoire d'un flic envoyé dans le fin fond du Danemark après une dangereuse perte de contrôle de soi. Ce lieu c'est un peu le far west danois, le shérif doit s'imposer, et seule compte la loi du plus fort.

Avec cette histoire adaptée d'un roman, le réalisateur aurait pu faire une fable sur la justice, mais finalement l'histoire reste au seul niveau du divertissement. Comme un téléfilm de France 3 qui aurait remplacé les bons sentiments par de la cruauté.


À la pause j'avais vraiment besoin d'un café mais il n'y en avait nulle part j'ai donc opté pour les réglisses salés... C'est le genre de goût étrange que j'aime assez...


Reposer sous la Mer de Lenka Hellstadt


Ida Dalh est maghrébine d'origine, mais finlandaise de culture. Elle a été adoptée lorsqu'elle avait trois ans, par une syndicaliste communiste célibataire: Kati. Elle n'arrive pas à trouver du travail et se remet d'une dépression nerveuse. Alors que sa mère ne trouve pas le moyen de lui apprendre qu'elle est cardiaque et risque de mourir bientôt. Ida décide d'aller vivre à Berlin.

Voici un film « coming of age », Ida va apprendre à vivre sa vie en Allemagne. Chose très étrange pour nous français, Ida trouve les allemands trop émotionnels et chaleureux et ça la fait flipper. Selon Ville, son professeur de plongée sous-marine, homosexuel la vie en Finlande c'est ne rien dire pendant 40 ans et monter se pendre au grenier... Sympa !

je n'ai pas été touchée par ce film à part par le personnage de la mère (Marja Packalen) qui est très émouvante. Ida reste froide et pour un film qui s'appelle « reposer sous le mer » et bien tout reste vraiment à la surface et les personnages n'arrivent pas à sortir de leur statut de clichés. Bref un autre film qui entre pour moi dans la catégorie téléfilm du samedi soir sur France 3.


Et j'ai hâte demain de voir à 15h La Faim adapté du roman de Hamsun.

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