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Wednesday, 1 April 2009

lat den ratte komma in/ Let the right one in/ Morse de/by Tomas Alfredson


English
As I wrote in the preview of this and the other articles to come, we crossed a cinematographic desert and it was necessary to take risks to get pleasure. Let the right one in's pitch had all the qualities to seduce me: vampire, children winter tale… I heard in that, the tragedy of not ever growing up and the promise of a non cheesy view on childhood. I was right!
                      
In the seventies Denmark a 12 years old blond boy lives with his mother, is bullied at school and tries to deal with it, a new neighbour moves in at night with a 12 "something" girl.
This film that I saw just after Twilight is symptomatic of the difference between European and American imagination.

It treats the vampirism with realism, no vegetarian vampire, the girl needs human blood and this need is organic and beyond control. When her stomach growls lives are in danger! Hunger is the rhythm of her "life" and her tragedy. Her first companion(in the film), whose untold story probably tells the future of our young hero, became a father for her, someone to help her finding food. This film is deeply organic and thus profoundly poetic. Denmark is the country of Hans Christian Andersen, of the cruel fairy tales where children are not saved by Disney's fairies. In this film the magic of winter and the magic of this love story which can't become sexual and which end is written in the snow is beautiful!
                         
                         
Français
Comme je l'ai écrit, il y a longtemps maintenant dans l'article annonçant celui-là, la période de janvier à début mars a été un désert cinématographique. L'histoire de Morse avait toutes les qualités pour me séduire: vampires, conte d'hivers avec des enfants comme héros… dans cela j'entendais la tragédie de ne jamais grandir et la promesse d'une vision de l'enfance moins guimauve que celle que l'on nous sert souvent, j'avais raison!




Dans le Danemark des années 70, un garçon de 12 ans qui vit avec sa mère est soumis à des violences quotidiennes de la part de ses camarades de classe. Il cherche ou plutôt fantasme des moyens de sortir de cette situation, lorsqu'un nouveau voisin emménage de nuit avec sa fille de 12 ans " à peu près". J'ai vu ce film juste après Twilight, et je pense que la comparaison des deux œuvres avec leur thème commun des amours entre vampires et humains chez les ado (ou pré ado dans Morse) stigmatise la différence entre l'imaginaire américain et européen.
Ce film traite du vampirisme avec " réalisme", revenant à un certaine pureté dans un genre tellement cinématographique et télégénique qu'il en est devenu absolument post modern ( au lieu de post mortem) accumulant les données de centaines de films, de récits, des légendes et diverses croyances… Bref Lorsque l'estomac de notre vampire gronde des vies sont en danger, et la douleur dans son corps la plie en deux et lui ordonne de tuer. La faim rythme sa vie, ce qui rend ce film profondément organique puisqu'il est soumis aux besoins d'un corps.
Je rappelle que le Danemark est le pays de Hans Christian Andersen, auteur de conte profondément beaux, cruels et masochistes: rien à voir avec Disney! La fin de cette histoire est hélas inscrite dans la neige qui ne semble jamais fondre, elle ose être tragique et donc sublimissime, je recommande très fortement cet opus!
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