Friday, 3 October 2008

J'ai vu tuer Ben Barka / I saw Ben Barka get killed de/by Serge Le Péron

LA VERSION FRANçAISE SUIT LA VERSION ANGLAISE
Ben Barka, one of the leaders of decolonisation was abducted the 29th of October 1965, with the help of Georges Figon, a criminal linked to espionage and to Paris’ intelligentsia.
This film begins by the discovery of Figon’s corpse, and goes on with his inner speech telling the story of what happened, in the literary style of a noir novel. Real archive images of the man walking in the streets of Paris after his liberation from jail are displayed. Then the film plays the story like a genre movie, taking its inspiration from sixties and seventies political movies like Z by Costa-Gavras and apparently inspired by the master Melville, who’s films The Godson, The Red Circle, Army of Shadows, are some of the most amazing and most beautiful films that I’ve seen, because of how they’re simply structured, focused and incredibly cinematographic. I saw Ben Barka get killed takes from Melville, and what really fascinated me in it, was to observe actors such as Josyane Balasko and Jean-Pierre Léaud play characters who existed in real life. How strange and fascinating is it to see Balasko (a tacky comedy star) playing the incredibly intelligent and talented Marguerite Duras. she didn’t catch the way Duras was talking, but the mattress of the speech is durasian, and it’s fascinating to see the body of French heavy comedy integrating the light, mysterious, poetic language of one of the greatest writers of the twentieth century
The reason to see this film is Jean-Pierre Léaud, incarnating Georges Franju, I don’t know how Franju was, but Léaud, is fascinating and mad as usual, and I will shout under every producers windows “ We want more, more Léaud please!”
This film is quite entertaining, but that’s where resides in my opinion its problem
We’re talking here about the death of someone that all the leaders of the third world considered as a genius, and there are no emotions, not a tear. It is explained to us, who Ben Barka was, in case we forgot but we don’t feel what he meant emotionally!
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Français
Medhi Ben Barka, un des chefs de la décolonisation fut enlevé le 29 octobre 1965, avec l’aide de Georges Figon, criminel ayant aussi bien ses contacts avec l’espionnage et les réseaux criminels qu’avec l’intelligentsia de la rive gauche.
L’histoire commence sur la découverte du corps de Figons, et il en devient le narrateur, avec un style de discours qui rappelle, les monologues des détectives de films noirs. Nous voyons des archives réelles de cet homme qu’il fut lorsqu’il sortit de prison.Ce film raconte cette histoire politique du point de vue de ce criminel cinégénique, et en fait donc un film noir, qui semble à la fois s’inspirer des films politiques de Costa-Gavras comme Z et de la plastique silencieuse du génie Melville (voir le samouraï, le cercle rouge , l’armée des ombres…)
J’ai vu tuer Ben Barka est rendu intéressant par son casting et notamment le fait que Josiane Balasko y incarne Marguerite Duras. La matrone de la comédie française incarnant un des plus grand écrivain du vingtième siècle est en soi un paradoxe assez étrange pour fasciner. Je ne trouve pas qu’elle a réussi à ralentir son discours, et à attraper la diction si particulière de Duras, mais la nature de ses mots est durassienne et par cela je suis assez épatée par Balasko.
 Mais la raison pour laquelle j'écris ces quelques ligne c’est  la présence de Jean-Pierre Léaud, incarnant Franju, réalisateur des Yeux sans visage. Donnez- moi du Léaud, plus, toujours plus de Léaud, la simple présence de cet acteur est fascinante, il semble être l’incarnation vivante et non statufiée d’une pureté de langue et de pensée poétique et politique, immanent des années soixante.
Mais bien que ce film soit regardable et appréciable, je trouve étrange que l’émotion et le caractère révoltant du crime commis ne nous atteigne pas. Qui Ben Barka était, nous est expliqué intellectuellement, mais pas émotionnellement, le film se contente donc d’être bien réalisé, mais laisse de côté toute l’émotion politique et la prise de conscience qui en aurait fait un film inoubliable: c’est dommage
                       

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