A play or a film adapted from Tennessee Williams is like venom, sensual, hot and desperate.
His characters are pure sublime souls which corrupted by society became a mix of charm, dishonesty, and criminal beauty. Men or women are classy sluts. But their essence is always hope. As long as the play doesn't reach its ending, the light in them can save them.They've been touched by grace, and the world, the morality, and money helped them getting to hell on earth, and finally send them six feet under after having ripped their flesh.
Discovering a Tennessee Williams' play in a film is most the time, discovering a false ending. Just to remind you: those adaptations were shot in the fifties and the sixties where happy ending still were the rule.
I didn't read Sweet Bird of Youth, didn't see it on stage, nor worked on it as an actress, but knowing Williams, I do think that the ending of the plays differs from the film's one ( I ordered the book and will keep you informed)
Paul Newman is Chance Wayne, funny name for an unlucky guy. He fell in love with Heavenly Finley ( Shirley Knight) daughter of the local corrupted politician. Chance is poor but ambitious, so Finley, to get rid of him, send him to new York with a hundred dollars and a one way ticket. But Chance manages to success and comes back as the city hero. This time Finley send him to Korea where the war just started.
Now Chance is back again, he drive the Cadillac of a cinema star who's passed out on the back. He tried is chance as a beach boy/gigolo, and now hope by any means in his power to get a contract out of the outcast movie star, Alexandra Del Lago , wonderful and extraordinary Geraldine Page who drinks and take drugs to forget about the failure of her screen's comeback.
In this adaptation by Richard Brook, the casting is perfect Paul Newman is without a doubt the hottest man on earth, and the part seem to have been written for him. The dialogues are extraordinary ( check my TL on Twitter). Geraldine Page is this liberated drama queen who thought she couldn't play anymore because her heart was dried out. Usually the weak point is always « the unfinished business », the girl for whom the guy always comes back for, his innocent love, but here Shirley Knight is fresh, though disenchanted and amazing (she won an academy award for this part).
Williams is intrinsically the writer linked to the emergence of the actors studio's acting in Hollywood. It's impossible to interpret one of his characters without being the character a 100%.
Weirdly here, emotion is not Newman's strength, and is kind of choreographed, which is too bad, because it would have been wonderful to receive it in the face. When just arrived in town he learns that his mother died, he turns his back on the camera, and I would say that it's the only thing that seem old in this film.
On the other way its modernity like any other Tennessee Williams' work is withheld in the treatment of sexuality and frustration. The hypocrites advocates of the morality want to tie up sexual freedom . It's the paradox of the « Great South », living in heat and sensuality and bridling it as much as possible with laws which purposes have been forgotten a long time ago.
Tennessee Williams is to playwriting what Elvis has been to music, the one who introduced sexuality. Sexuality seen in a Freudian way as life essence and neurosis origin. This is why Tennessee Williams plays will always be performed, and their filmed adaptation though their ends were changed will always be the most beautiful performances of the actors who left their soul live in them.
Un spectacle ou un film adapté de Tennessee Williams est vénéneux, sensuel, torride et désespéré.Ses personnages sont des âmes pures qui ont été corrompues. Leur moteur est l'espoir, et jusqu'au dernier moment il y a toujours en eux cette lumière qui fait que quelque chose peut encore les sauver.
Ce sont des êtres touchés par la grâce que la société a corrompu, il sont devenu ce mélange de charme, et de malhonnêteté, des beautés criminelles. Hommes ou femmes, ce sont des trainées sublimes.Ils voient la beauté de la vie et sa poésie, et le monde, la morale, l'argent, finissent de les enfoncer en les envoyant six pieds sous terre, en déchiquetant leurs chaires.
Découvrir une pièce de Tennessee Williams en film est toujours une expérience semi mensongère. Ces films furent tournés dans les années 50, 60 et le happy end est souvent de rigueur.
Je n'ai pas lu Doux oiseau de jeunesse, ni vu au théâtre, ni travaillé en tant qu'actrice, mais connaissant Williams je pense que la fin de la pièce diffère de la fin du film ( j'ai commandé le bouquin je vous dirais ça vite). Paul Newman est Chance Wayne, drôle de nom pour un jeune homme aussi malchanceux. Il est tombé amoureux d' Heavenly Finley ( Shirley knight) fille du politicien corrompu du coin. Chance est pauvre mais ambitieux et Finley pour se débarrasser de lui l'envoie chercher la fortune avec un aller simple pour New York et 100 dollars. Lorsque Chance revient une première fois ayant fait quelque chose de sa vie, il est accueilli comme un héros mais la guerre de Corée éclate, et Finley s'arrange pour y envoyer le héros de la ville.
Maintenant Chance est une nouvelle fois de retour, il roule dans la cadillac d'une star qui cuve sa vodka à l'arrière. Il a tenté sa chance en tant que garçon de plage/gigolo a Palm Beach et il compte bien tirer d'elle par tous les moyens un contrat pour Hollywood. Alexandra Del Lago (Geraldine Page) se drogue et boit pour oublier son age et l'échec de son retour à l'écran.
Dans cette adaptation de Richard Brooks, le casting est parfait Paul Newman est impeccable pour susciter le désir, sublimement beau, le rôle semble avoir été écrit pour lui. Les dialogues sont extraordinaires ( jetez un coup d'oeil à ma TL sur Twitter). Et dans ce film je découvre Geraldine page. Quelle actrice sublime, elle joue cette dramaqueen libérée qui pense ne plus pouvoir jouer car son coeur est sec. Elle est égoïste, sexy, dramatique, high et moderne. Se croyant pour un temps en pleine déchéance, elle peut saisir toutes les opportunités. Là où le bas blesse souvent dans les adaptations de Williams c'est avec la fille, mais Shirley Knight aussi est parfaite, fraîche mais désabusée, elle soutient la comparaison avec Page.
Williams est l'écrivain intrinsèquement lié à l'émergence des comédiens de l'Actors Studio aux USA. Il est impossible de jouer ses pièces sans des acteurs investis à 100%.
Bizarrement l'émotion dans cette version de Brooks, l'émotion de Paul Newman est chorégraphié. À peine arrive t-il en ville qu'il apprend que sa mère est morte, il a cette réaction théâtrale de se pencher et de cacher son visage. Je dirais que c'est là où le jeu pèche, il est dommage que les émotions ne soient pas balancée de plein fouet, c'est la où le film à vieilli. En revanche sa modernité tient comme toute l'oeuvre de Williams dans le traitement de la sexualité et de la frustration. Les tenants hypocrites de l'ordre moral tiennent à ficeler la liberté sexuelles. C'est toujours le paradoxe du grand sud, vivre dans la chaleur et la sensualité et la brider autant que possible, brider les individus avec des lois dont tout le monde à oublié l'origine.
Tennessee Williams est au théâtre, ce qu'Elvis fut à la musique: sa révolution sexuelle. La sexualité y est envisagée de façon freudienne comme essence de la vie et origine des névroses. C'est pourquoi les pièces de Tennessee Williams seront toujours jouées et malgré leurs fins tronquées, leur adaptation seront toujours les plus belles performances de acteurs qui y mirent leur âme.
2 comments:
Effectivement la fin de la pièce est bien horrible, et n'a rien avoir avec le Happy End du film!
J'ai découvert ton blog aujourd'hui avec grand plaisir.
J'aime aussi beaucoup ce film.
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