Monday, 19 May 2008

TEETH, Mitchell Lichtenstein


Français
Je lui ai dit « je suis allée voir Teeth, ce film sur cette jeune fille qui a un vagina dentata », elle m’a fait « pfeu c’est du déjà-vu ! » Bien sûr que c’est du déjà-vu, puisqu’il s’agit de mythologie, presque d’un archétype comme dirait ce vieux Carl à lunettes. Qui la fille ? ou son vagin ? La fille, bien entendu, qui rayonne d’innocence, mais dont les hommes semblent déceler le danger et veulent s’y frotter pour devenir des héros.
Le style du film est ouvertement parodique avec sa centrale nucléaire en arrière-plan, en arrière plan d’une quelconque explication logique. Le jeu des acteurs n’est pas vraiment fin ou réaliste, et rappelle les mauvais films d’horreur des années 80.

Film à recommander après une rupture abusive ? Oui !
Attention si vous avez un estomac fragile ! J’ai failli vomir, j’étais à deux doigts !
J’ai entendu ça et là les males révoltés crier au massacre de leurs attribut, à la haine de leur genre. Mais pas du tout messieurs, il s’agit d’une métaphore, d’une jeune fille qui apprend à connaître sa sexualité et à l’utiliser dans une société où elle est posée en victime et où son vagin est de toutes façons considéré comme monstrueux, comme inconnu. Les seuls hommes visés par ces castrations abusives sont les voleurs de plaisir, violeur à la petite semaine, ou maladroit des sentiments, voir pervers avérés !
A part les spasmes causés par mon envie de vomir, j’ai bien aimé que ce film ne devienne pas un film d’horreur mais cette métaphore de l’apprentissage de la connaissance du corps et surtout du pouvoir de notre sexualité.
English
I told her "I saw teeth, this film about a young girl who’s got a vagina dentata", she answered "that’s déjà vu!" of course it is, because it’s mythlogy, almost an archetype would say old Carl with his round glasses. And who’s an archetype, the girl or her vagina?
The girl of course, she’s so bloody innocent, almost empty, and men are attracted by her virginity and also probably the sense of danger emanating from her, which is given by a very tight vagina, if they conquer it they’ll be heroes!
The film’s style is openly parodick (sic) with its nuclear power plant on the back, here to give a sort of logical explanation. The acting isn’t very good either, and remind of bad seventies/eighties horror movies.
Would I recommend to girls who’ve been cheated on? Check!
Beware if you’re quite sensitive! I almost puked more than once!
I heard here and there, revolted men, crying after the chopped off penis, shouting that only angry women (aka lesbians) would appreciate such a bad film. Gentlemen, you’re so wrong, it’s not a film against men, it’s a metaphor, the one of a young woman who learns to discover her sexuality and how to use it, in a society that determined her as a victim, and where her vagina is already considered as a shame, (it’s hidden on their biology book) the black unknown continent that men prefer to ignore a bit longer, as if women’s pleasure was still taboo. This film aims at the men who steal the pleasure, the little everyday rappers, the clumsy idiots who don’t have a clue about feelings and also the well known perverses.
Besides the spasms caused by my desire to puke, I liked the fact that this film didn’t become an horror movie, but this metaphor of the apprenticeship of a woman’s body and of women’s power.

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