English
Lately like a non-committed cinephile I’ve mostly seen blockbusters, and I am sorry to say that today’s critic will also be about one.
I may be the only one, but I truly enjoyed this Indiana Jones, the worst will always be the Temple of Doom.
I liked its old fashion cocky script, with Indy jumping from car to car. I didn’t really give a shit about the crystal skulls, and the little green men story, but I deeply enjoyed an older Indiana Jones not being a caricature of himself. I think that my favourite scene in the quadrilogy is in the raiders of lost arch, when he’s giving his lesson, and beautiful girls are blinking at him with love notes on their eyes, the adventurous Mister mister Jones (get the soundtrack with my lyrics) becomes shy, how exciting is that? (This is a rhetorical question!!!)
My point is « what is Dr Jones’ everyday life when he’s not spying for CIA, or grave digging? » and it’s in this episode that I had most answers. He’s back to school, and his sexual aura over late teenagers has fainted, no more « I love you » eye shadow. Like many of the men that were committed into politics, he’s suspected to be a commie: good point mister Spielberg pin pointing at the stupidity of senator Mc McCarthy’s commission.
I loved oh I loved the passage where he got trapped in a fake village with fake inhabitants, all in fifties colours and soundtrack, it reminded me of Twilight Zone episodes, it’s all together pretty sick and excellent for the fantasy maker I have in my head, and… to escape a nuke Indy hides in a fridge… and survives… because Indy may be getting older but he drank from the grail and is invincible.
I greatly enjoyed all the fifties part. Indy’s son arriving like Marlon Brando on his Harley, having the Fonzy attitude of a king of cool.
I also enjoyed seeing this guy in perfecto fencing like a real gentleman.
All in all, why snubbing a piece of good wit? So unfashioned that it remains immortal! When I was a teenager Indiana Jones was my ideal in men, now I am pretty aware that there is no one like him in real life, that’s why I am not expecting a realistic story either. It is pure fun for someone who loved Twilight Zone cold war paranoia, happy days, Marlon Brando, James Dean and pure old style Mickey Mouse adventure, with the sexual ingredient of Harrison Ford not having lost in charm!
Français
J’avoue que ces derniers temps, je ne prends pas de gros risques cinématographiques et que je tends à voir les grosses machines.
Et voilà, et je vais encore écrire une critique sur l’une d’entre elles : Le dernier Indy que j’ai adoré, et même si je dois être la seule à le défendre, j’ai des arguments :
Ma scène préférée dans la totalité des aventures de Doctor Jones, est celle (dans les aventuriers de l’arche perdu) où il essaye d’enseigner l’archéologie à de jeunes étudiantes en rut, l’une, souvenez-vous a écrit sur ses paupières “I love you” et notre héros sans peur et sans reproche est alors effarouché comme une jeune fille et ça me plait beaucoup !Dans ce dernier opus on retrouve Jonesy (qu’est-ce qu’il en a des noms !!!) dans son université, et l’on pourrait penser que ça ne le génerait pas de quitter l’enseignement mais le vieillard y tient comme à ses dents , et c’est touchant ! J’ai aimé que l’espace de l’université soit en quelques sortes violé par le côté aventurier d’Indy, et que les deux parts de sa vie se trouvent réconciliées dans cette scène de poursuite qui finit par une glissade en moto sous les tables de la bibliothèque, je n’en dit pas plus…
J’ai adoré la scène où Jones se retrouve sur le terrain des essais atomiques, croit être sauvé en voyant un village qui n’est en fait peuplé que de mannequins.Cela m’a rappelé les épisodes paranoïaques de la quatrième dimension, et les couleurs juteuses de tous ces films rappelant l’enfermement coloré et asexué des étouffantes années cinquante. Cet étouffement a été réduit en miette par Elvis Presley, et la sexualité torride de Marlon Brando. Or l’apparition du rejeton d’Indy a la beauté d’un déjà-vu façon équipée sauvage du grandissime Marlon. Sans compter sur les dialogues nous servant un esprit caustique et intelligent, façon comédies hawksienne ou Billy Wilder. C’est pour moi le seul film de Spielberg qui verse sans s’y engluer dans une forme de culture cinematographico-télévisuelle, car comment ne pas penser à Happy Days et au roi du cool Fonzy en voyant Henry Jones troisième du nom pratiquer l’escrime avec classe à cheval sur deux bagnoles, ou bien tremper son peigne dans le verre de coca d’un minet d’université.
Bon je passe sur les ptits hommes verts qui ont apporté la connaissance aux humains, tout le monde sait que Spielberg mouille sa culotte devant Kubrick, mais ceux qui s’aveuglent au point de croire que les deux cinéastes voyagent dans les mêmes cimes, devraient regarder Lolita. Spielberg ne sait pas ce qu’est la cruauté c’est pour ça qu’il tombe souvent dans la guimauve et qu’il est seulement intéressant lorsqu’il n’essaie pas d’intellectualiser son discours ou de nous émouvoir ( pardonnez- moi, moi je suis cruelle!)
Quant à Cate Blanchett, moins crédible, il n'y a pas, personnellement je ne la trouve pas sexy, je préfère doctor Jones, même vieux, mais bon, suis-je objective?
Pour conclure, il est très probable que j’aime ce film à cause de son côté vieux jeu dans la forme et le fond, (l’ombre du héros n’apparaît-elle pas avant sa forme humaine, comme dans les bons vieux westerns ?). Quoi !? Un film d’aventure pour les cinéphiles de la vieille école… Trop d’la balle !
1 comment:
Bravo!
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