Thursday, 30 October 2008

Tropic Thunder / Tonnerre sous les tropiques by/de Ben Stiller


English
After Derek Zoolander, the model who does the mine, Ben Stiller presents the actors who go to war. For both films the problematic seems to be the same: How to connect beings detached from reality to reality?
Well you can’t! Lol
This film has many levels of humour.
First: violence, the basic humour that makes the character being bullied by the spectator, like the king of carnival he needs to be burnt and tortured for the sake of society, and his pain is hilarious. Thus Tugg Speeder is kicked in the ass, forced to play forever the part of Jack the retarded. He’s tortured (and it’s hilarious to hear him shout « cut » each time his head gets out of the water)…
There’s verbal humour, I’ve never heard so much swearing in a film, it’s regressive and pushed to the maximum.
There’s obsession: with the monomaniac characters like Robert Downey junior who turned black to be in this movie and always stays in the part (until the comments of the DVD are made) and Jack Black who’s only goal in this film is to get to the mountain of heroin!
Then completely original: the acting humour: « you never go full retard… Dustin Hoffman played a retard but he had skills he could count, you, you went total retard, no one goes total retard » or ‘ "I am the dude who plays the black dude who’s…» I love the fact that Ben Stiller want to stay in his jail because he plays 4 times a day with a fascinated audience!
Then last but not least the parody of war films, and films on films.
Am I the dude, who plays parts, or am I the dude who writes this damn blog, or am I the dude who lives … which dude am I?
I loved it so much that if I could I would have seen it once more just after the end of the credits where Tom Cruise unrecognisable danceship hop!
Français
Après les mannequins à la mine, voici les acteurs à la guerre, ou comment confronter des êtres détachés de toute réalité à la réalité ? Voici la question métaphysique qui taraude ce film hilarant. Tonnerre sous les Tropiques fonctionne sur plusieurs niveaux d’humour.
Il y a d’abord la violence, l’humour basique qui fait de l’acteur le souffre douleur du spectateur plus ou moins sadique. Comme le roi de carnaval, il doit être brûlé, ou mis au pilori histoire de défouler le peuple. Ainsi Tugg Speeder se prend des coups de pied au cul, est torturé, utilisé comme objet de rançon, forcé à jouer indéfiniment le rôle qui a mis sa carrière sur le déclin…
Il y a l’humour verbale qui est d’une vulgarité jamais entendue au cinéma, totalement régressive et jouissive aucune limite n’est mise ni au vocabulaire ni aux images.
Il y a l’obsession et la monomanie, le ridicule des personnages que ce soit l’acteur qui change de couleur de peau pour jouer un rôle ou celui dont le seul but devient de sniffer une montagne d’héroïne.
Ensuite originalité totale, l’humour d’acteur : où commence l’acteur ou s’arrête le personnage ? comment choisir ses rôles? le côté force obscure de ses talents étranges qu’ils ont finis par récolter au cours des tournages… Puis le désir de rester dans une prison pour jouer 4 représentations par jour devant un public acquis.
Enfin il y a la parodie du film de guerre et la parodie des films sur les films…
Et tous ces humours ne sont pas alignés mais entassés les uns sur les autres ce qui fait qu’une fois de plus Ben Stiller ne nous laisse pas le temps de respirer entre deux éclats de rire !! Déjà culte !

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