Wednesday 10 September 2008

Versailles de /by Pierre Schoeller

English:
This is the story of a young woman and her son. They sleep in the streets, and we follow their nocturnal wanderings, searching for a place where to sleep in Paris’ cold winter. One night, they have to leave their hiding place, because of some car’s music tuned to an unbearable level. The only place they find is on a door porch. The social workers find them, and give them a bed for the night in Versailles. Nina leaves a false name, as she doesn’t want to be separated from her son. When they leave the morning after, they cross the forest, get lost, and found Damien, also homeless, who lives in a shed. Damien and Nina make love. The day after, she’s gone, she went looking for a job, she heard of in Metro.
If this film is sometimes slightly slow, the reality depicted, the marginal’s one, is powerful enough to change our vision on their situation. Guillaume Depardieu (son of) is beautiful of charisma and poetry, marginal himself in French cinema, because of the wounds of his body and soul, he is the best vector to make us discover the real marginals who for once have a chance to express themselves in this film. Without falling into tragedy, but flirting with it, I think this film deserve your attention, not only because it gives a voice to the voiceless but also because of Depardieu’s inner beauty and talent!

Français:
Voici l’histoire d’une jeune femme et de son petit garçon. Ils dorment dans la rue et on les suit dans leur errance nocturne pour trouver un endroit où dormir. Un soir, obligés de quitter leur cachette à cause de la sono d’une voiture mise à fond la baraque, ils sont recueillis par le samu social et envoyé pour la nuit dans un foyer à Versailles. Le lendemain alors qu’il sont sur le départ pour retourner à Paris ils traversent la forêt, où Damien, autre sans domicile fixe , vit dans une cabane, de glands et de l’eau de la forêt. Damien et Nina couchent ensemble. Le lendemain elle n’est plus là, elle est partie essayer de trouver du travail, laissant Enzo avec Damien… Si ce film pèche par sa lenteur et un rythme maladroit, la vérité qu’il dépeint, celle des marginaux, est assez puissante pour changer notre vision de leur situation.
 Guillaume Depardieu, magnifique de charisme et de poésie, marginal du cinéma français parce que blessé dans l’âme et le corps, devient un ambassadeur logique vers les marginaux de la société, ceux qui n’ont jamais connu la chance, ou l’amour, mais toujours la survie, qui probablement handicapés par une sensibilité à fleur de peau, ne peuvent supporter la violence rigoriste de la société qui décide de ce qui est bien ou mal, de ce qui est acceptable ou pas, de la société qui décide ce qui est pour votre bien. Sans toute fois tomber dedans, ce film flirte avec le tragique et à la bonne intention de donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais, et pour cela et pour la beauté cinématographique de Guillaume Depardieu, cela vaut le coup de considérer cet opus.

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