Friday 8 May 2009

He's alive, ALIVE!!! Frankenstein, James Whale, 1931


English:
Frankenstein, James Whale 1931
There are some films which have been copied so many times that when we get to finally see them, all is expected and nothing new. Remember, this was my feeling with Rear Window, one of the first articles I wrote for this blog and now I also felt that with Whale’s Frankenstein!
This is where we live, in a post modern universe, when we get back to origins it finally looks like a remake while the thing was the original!
I tried to be as naïve as possible, and principally tried to see how this film was perceived when first released; I mean how was it understood?
Fascinated by the twenties/thirties I am trying to get a gut feeling of how life was in those days. I see future Mrs Frankenstein who in her wedding dress looks like my great grandmother in hers. I see doctor Frankenstein whose supposed to be 30 and who’s a good 45, and I see the first stars obsessed with surgery when I see his nose. I see the creature, played by Boris Karloff, and he’s amazing, far more beautiful that the real persons in this film because his emotion is real, and I felt pissed of at the vanity of Frankenstein who creates a creature to “erase” it at first chance. I think without being sure, that people were on the monster’s side, because Whale has the good taste to make us see his pain while dying in the fire!
I was expecting that the monster would be tamed with music (Maybe I’ve seen Young Frankenstein by Mel Brooks too much or maybe it is in another version)
Like Dracula’s films I have feeling that the script was written once for all, though apparently the book is nothing like that.
What are we supposed to be afraid of? The monster? Or the mob? Or an educationless world. Strangely watching Frankenstein showing the light to his creature I thought of Truffaut’s film The Wild Child, and how Itard is trying to communicate with Victor through elements like hot water, cold water, and here Frankenstein with light. This “monster” is only promises, he’s trying to understand the world but his ugliness and clumsiness make him being killed by the mob! What’s really touching is that he understands beauty. This scene I put the picture I have seen it before in extracts or in this Spanish movie called “El espiritu de la colmena” by Victor Erice . Maria, the little girl invites the creature to play with her and give him flowers…
My conclusion would be this one, I haven’t been amazed by this classic, I’ve been touched by what was real in it. Who remembers, Colin Clive, Mae Clarke or John Boles? when everyone knows who Karloff was! His emotion was real and during all the scenes where his face is on the screen, we forget about the fact that 78 years have gone away!
Français:
IL y a des films qui ont été copies tant de fois, que lorsque enfin on a la chance de les voir, tout est attendu et rien n’est nouveau. Rappelez-vous, c’est ce que j’avais ressenti avec Fenêtre sur cour, un des premiers films dont j’ai fait la critique dans ce blog. Et maintenant c’est aussi ce que je ressens après avoir vu le Frankenstein de Whale.
Nous vivons a une époque post-moderne, donc quand on désire revenir à l’original, celui-ci ressemble souvent à une copie!
J’ai essayé d’être aussi naïve que possible, et de percevoir ce film comme il a dut être perçu en 1931 ; quel message Whale voulait faire passer ?
Les années 20 et 30 me fascinent, et j’essaye de ressentir dans mes tripes la manière dont elles était vécues. Je vois la future madame Frankenstein qui porte le même genre de robe de mariée que mon arrière grand-mère. Je me souviens fixant cette photo me demandant comment on pouvait trouver ce genre de voile jolie ! Je vois Colin Clive (Frankenstein) sensé avoir 30 ans alors qu’il en a au moins 45, et déjà on peut observer les méfaits de la chirurgie esthétique sur son nez ! Je vois la créature, jouée par Karloff, et il est extraordinaire, beaucoup plus beau que les personnes réelles de ce film qui ne sont que des archétypes, ses émotions sont réelles. La vanité du docteur Frankenstein m’a mise en colère : créer une créature, pour décider de la détruire au moment où celle-ci commence à lui poser problème, cela me semble tellement américain « nos enfants sont chiants, on ne peut pas les éduquer alors on leur donne des médicaments, alors on les abandonne » ! Je pense que le public à l’époque était comme nous du côté du monstre, et Whale a eu l’intelligence de nous montrer sa souffrance dans la mort !


De quoi sommes nous supposé avoir peur? Du monstre ? Ou de la foule ? Ou d’un monde où l’éducation est passée à la trappe ? En regardant ce film j’ai pensé à l’Enfant sauvage de Truffaut, j’ai vu des similarités entre ses deux œuvres. Le docteur Itard apprend à communiquer avec Victor à travers les éléments, il baisse la température du bain de Victor pour obtenir une réaction, et dans ce film Frankenstein fait la même chose en faisant découvrir la lumière à sa créature. Le monstre essaye de comprendre le monde, et ce qui est réellement touchant c’est qu’il comprend la beauté. J’ai vu cette scène de la rencontre avec Maria en extraits très souvent, et je l’attendais comme le point d’orgue du film, je l’avais vu dans le film espagnol l’esprit de la ruche de Victor Erice.
Je m’attendais à ce que le monstre soit apprivoisé par la musique, j’ai probablement trop vu Frankenstein Junior de Mel Brooks. Comme pour les films adaptés du Dracula de Bram Stoker j’ai l’impression que le scénario n’a été écrit qu’une seule fois puis réutilisé à l’infini !
Ma conclusion sera celle-ci, je n’ai pas été émerveillée par ce classique, j’ai étais touchée par ce qui est réel dedans. Qui se souvient de Colin Clive, Mae Clarke ou John Bole ? Quand tout le monde sait qui était Boris Karloff ! Son émotion était vraie et toutes les scènes où l’on voit son regard nous font oublier les 78 ans passés !

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