Français:
Adapté du manga du même nom créé par Naoki Urasawa, et qui gagna le prix de la meilleur série à Angoulême en 2004. Ce film raconte l’histoire de kenji qui se rend compte que l’histoire qu’il avait imaginé quand il était petit est en train de nourrir les rêves mégalomaniaques d’un gourou nommé Ami! A presque quarante ans, il se trouve forcé avec ses amis à jouer le rôle que dans ses fantasmes d’enfant il s’était donné !
Voici une série de manga de 22 épisodes qui est adaptée au cinéma. Cela fait seulement une semaine qu’il est sorti et est déjà relégué au petites salles qui passent les films improbables. Quand je suis allée le voir le cinéma était donc rempli par des otakus français ( fan de manga, très très nerds) et de japonais ! Je me suis demandée si j’avais vraiment ma place dans cette foule. J’ai beau ne pas être très nerdy, j’ai quand même lu les trois quarts de cette série et un bon paquet de manga et bd en tout genre dans ma vie !
Tout d’abord j’ai cru que je m’étais trompée de salle car je m’attendais à voir un animé, alors qu’il s’agit d’un film. Un film filmé à la manière des Xor, power rangers, biomans… etc., c’est à dire avec des émotions bien marquées et identifiables, des zooms et des gros plans façon années 70, j’ignorais que ça se faisait encore ! La surprise passée, j’ai commencé à prendre sérieusement mon pied, parce que les personnages ressemblent vraiment à ceux de la BD et le scénario est absolument fidèle, et il faut le dire l’histoire et géniale.
Alors la question se pose : peut-on comprendre ce qui se passe si l’on a pas lu le manga ? Je pense que oui ! toutes les informations nécessaires sont délivrés comme dans le manga avec force de flash backs et flash forward. l’histoire prend le temps de se raconter, d’ailleurs il ne s’agit que de la première partie. Au bout du compte, cette manière de filmer à la base assez ringarde m’a parue génial, parce que les Xor et autre histoire d’hommes robots qui se battent contre des monstres, correspondent à l’esthétique de l’enfance, esthétique équivalente au manga dans sa popularité télévisuelle. Et le fait, que formellement cette structure à la base ultra manichéenne s’applique à une histoire qui jouent avec les règles des récits pour enfant, tout en les étirant et les pervertissant donne un recul assez étrange, et un film de genre devient alors quelque chose de plus profond, avec autant une réflexion sur la forme que sur le fond. Effet donc de mise en abîme comme dans la bd qui inclut dans le récit de personnages qui écrivent un manga traitant du même sujet que l’histoire qui est racontée. Voici le récit de la mise en Abyme absolue. Un récit qui joue et interroge les règles du récit. Ce qui donc à la base me semblait un manque d’imagination du réalisateur devient expérimental et brillant, car en sortant de la salle j’étais profondément divertie du monde réel, heureuse et détendue, et en regardant autour de moi, ce sentiment semblait partagé !
clin d'oeil:
English:
Adapted from a manga created by Naoki Urasawa which won the price of the best serial in the graphic novel fair of Angouleme in 2004. This film tells the story of Kenji who ‘s getting aware that the story he created when he was ten (of world destruction , and of being a hero) is made real by a megalomaniac man, who must have been a childhood friend!
At almost forty , kenji is forced to play the role he made for himself when he was just a kid!
This story comes from a series of 22 episodes, which is a lot to adapt as filmic material ! This film was released only a week ago, and it’s already in the small cinemas where they put the films they don’t know what to do with! When I saw it, the room was filled with French otakus (manga nerds) and Japanese people! I wondered if it was my kind of crowd, though to tell the truth I have read most of 20th century boys and many many mangas, though I am not very nerdy!
First I thought that I wasn’t in the good cinema because I expected to see an anime not a live movie. It’s filmed like the stuff I was watching as a kid: Xor, Bioman, Power rangers… meaning that the cinematography looks like television, emotions are made very easy to read, lots of zooms… Like in seventies Bruce Lee movies! Once the surprise washed away, I began to truly enjoy myself, the actors really look like the manga characters, the script is absolutely faithful to the story, and I have to say that the storyline is great! Now the question is : can you understand what’s going on if you haven’t read the manga?
I really thinks so ! All the necessary information is displayed exactly like in the books, it’s the same flashbacks and flash forwards, the story takes its time to be told, and that’s why it’s only the first part of what’s going to be a trilogy! The unfashionable way it’s filmed is actually very wise and creative, because what kenji and his friends have to deal with is their vision of the world when they were kids, and it’s filmed like the live stories Japanese kids were watching. Those stories were extremely Manicheans, this one plays with the conventions and extend them to their maximum. So like the manga which held characters of mangakas writing a similar story, the filmmaker use what is the filmic equivalent of manga for television telling an adult’s story. I had a great great time, and I can tell from the relaxed and smiling faces of the people with me in the cinema that I was not the only one!
No comments:
Post a Comment