Tuesday 22 February 2011

slaughterhouse 5/ Abattoir 5

ENGLISH VERSION FOLLOWS THE FRENCH ONE.

Quelle connerie la guerre Jacques Prévert
Adapté du roman de Kurt Vonnegut, dans lequel il mélangea ses souvenirs des bombardements de Dresde avec de la science fiction, Abattoir 5 raconte l'histoire de Billy Pilgrim qui a la capacité de voyager dans le temps de sa propre vie.

La première scène est filmée de l'intérieur d'une maison. Une femme et son mari essaient d'entrer. Elle est inquiète, elle crie “Papa!” Quand finalement ils trouvent un moyen de pénétrer, on est mis en présence de l'homme qui suscite l'inquiétude, il tape une lettre pour expliquer comment il voyage dans sa propre vie. Nous voilà, tout à coup, sous la neige, des militaires nazis passent devant nous et Billy Pilgrim ( c'est son nom) se cache. Nous revenons à la machine à écrire. Billy écrit que ce matin même il était avec sa chère amie Montana sur la planète Tralfamador et de retour au temps de la guerre.
Tout le film va circuler entre le passé, le présent et le future. Mais l'histoire centrale à cette adaptation est le temps où Pilgrim est prisonnier de guerre chez les allemands.
C'est sur cela que le film n'a pas pris un coup de vieux. Et il est fascinant car il montre des réalités historique dont on entend jamais parler, comme le fait que quelques américains recrutaient parmi les prisonniers de guerre ceux qui feraient partie d'une armée nazie américaine ( et ils avaient déjà leur uniforme).Le comportement militaire est montré dans toute son absurdité comparé à la grâce naturelle de la vie.

Dresde est présentée dans toute sa beauté, et Pilgrim est touché il la compare à Oz où une ville de conte de fée (après tout comme le chante Barbara Et que personne ne s'offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commencent,
A Göttingen (ou à Dresde...)). Il ne peut pas ne pas être touché par la vie de la ville. Les enfants qui jouent avec des masques, les jeunes amoureux... ou ce soldat allemand adolescent qui n'a probablement pas plus que 14 ans, et qui voyant sa ville détruite court comme un désespéré sauver ses parents des flammes et y laisse sa vie. L'empathie ne s'arrête pas aux portes de l'ennemi.



Adapted from Kurt Vonnegut's book which mixes his experience in Dresden during the 1945 bombings and science fiction, Slaughterhouse 5 tells the story of Billy Pilgrim who has the ability to travel back and forth in his own life.
The first sequence is shot from inside a house. A woman and her husband are trying to get in. She's worried, she calling for “Daddy!”when they finally find a way to get in , we see the man in question typing a letter to an editor explaining that he's been going back and forth in his life. Something happens and we're in a snow storm, we see nazi soldiers passing by and Billy Pilgrim hiding from them. We come back to the typing. Billy writes that this morning only he was with his dear friend Montana on the planet Tralfamador and back during wartime.
The whole film will go back and forth in the past, the present and the future. The key story in this adaptation is Pilgrim's time during the war when he's made prisoner by the Germans.


This is where the film hasn't aged. It's fascinating because it shows historical truth that are rarely painted, like the fact that some American were recruiting amongst the prisoners to create an US branch of the nazi army and that they already had a uniform.
Military behaviour is depicted in all its absurdity compared to the natural state of grace of life. Dresden is shown in its beauty and Pilgrim is touched by it as if he had seen a landscape from a fairy tale. ( after all Grimms' fairy tales are German)
He can't not be touched by the life of the city. The kids having fun with masks. Or this teenage nazi soldier who's probably fourteen years old but behave like a man. Once Dresden is destroyed he runs like a mad kid through the city in fire to find his parents and dies in the fire of his house. Empathy doesn't stop at the enemy's door!

1 comment:

Phil Siné said...

le film est riche en fait... l'absurdité de la guerre, bien sûr ! et puis je me souviens de ces séquences étranges sur une autre planète aussi, c'est vraiment étonnant...

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