Monday 2 August 2010

Room at the top





ENGLISH VERSION FOLLOWS THE FRENCH ONE
Une chambre au sommet, a room at the top. Un jeune homme ambitieux qui cherche le mariage dans la classe supérieure. Au passage il rencontre Alice, française déportée par le mariage dans ce monde figé qu'est l'Angleterre, plus spécifiquement le nord de l'Angleterre. Impression de déjà vu, de déjà ressenti. Il la rejette pour la donzelle de la haute, puis se rendant compte que la petite a dans les veines du sang de navets, revient entre ses bras, lui servant des beaux discours , des « jamais » des « toujours », auxquels elle veut croire silencieusement. Défier les standards réinventer la vie, utiliser son imagination, il en est incapable.
La jeune femme des classes supérieures a le bon goût de tomber enceinte, il accepte de l'épouser. Alice Askill boit au pub dans l'indifférence générale, et lorsque sa voiture échoue du haut de la falaise, sa mort alimente seulement les cancans: elle n'est qu'une mangeuse d'hommes, une épave rendue à l'océan. Joe pleure, se roule dans la boue, mais il accepte de se marier et en écrasant un petite larme pénitente il avance dans la vie vers sa standardisation. Elle lui a dit que les gens dans les room at the top étaient les mêmes que ceux de la boue, et que le monde était à lui s'il avançait sans ce préoccuper des autres. Il peut pleurer, mais le moindre obstacle l'a fait rétrécir: il n'a pas essayé. C'est tellement troublant que le film fasse de lui le héros, le centre de l'histoire, la victime d'une lutte des classes impossible, alors qu'il n'est qu'un lâche.
Alice, sublime Simone Signoret, n'est qu'à la périphérie. L'Histoire lui a rendu justice en donnant à Simone son oscar, mais ce film qui semble dépeindre l'injustice d'une vieille société stigmatisée dans ses classes, montre à des yeux comme les miens, familiarisés avec les vies et moeurs des britanniques, l'absence d'amour d'un pays où le vent respire pour les êtres.



Simone peut faire trainer son accent français en expliquant à Joe qu'il se laisse bouffer. L'horreur, l'horreur absolue c'est cette ignorance de l'amour, cette cruauté et cette indifférence qui est si profondément anglaise. Là bas on laisse les tornades personnelles tourner sur elles-même comme des toupies, on les regarde avec curiosité comme des oeuvres d'art abstraites « it must be funny to be French here! » « No it's not funny »!


An ambitious young man tries to find love in the superior class. During his attempt to seduce the young Susan, he meets Alice, French woman, deported in North England by an unhappy marriage. First he rejects her for the high class demoiselle, then finds out that this one is boring and has no sensuality, he comes back to his French lover, with promises of eternal love, she wants to believe in him but defying standards, reinventing life, is far beyond the young man's imagination.
The high class young lady has the good taste of getting pregnant, and Joe accepts to marry her. Alice Askill drinks much more than usual at the pub in everyone's indifference and throws her car from the cliff, her death is only good enough for gossip and no one displays any emotion. Joe cries, rolls in the gutter but marries Susan anyway. Alice has told him that the people at the top were the same than those in the gutter, he represses a few tears and with everyone's agreement rolls his life to standardisation. He can cry, he didn't even try to fight, or leave this society, he's just a coward to me! It's strange that his character is at the centre of the story depicted as a victim of the British system of classes. He has no guts!

Alice, sublime Simone Signoret is only a peripheral character but without her, I have to say that this film would be of absolutely no interest. History gave justice to Alice Askill's character giving Simone (who has always been my favourite actress) an academy award. It's rather funny to see how close to that script is Woody Allen's Match Point (that I didn't like) . I've always heard of A room at the top as a film depicting a working class hero, the struggle of classes... There is no struggle, the only clever, well played character is Alice, she's the only one able to think and to feel, all the others look like acting robots! To me this film depicts the lack of belief in Love, the general lack of emotion and coldness of England! « It's must be funny to be French here? » « No, it's not funny"

1 comment:

zaziefromparis said...

I love this movie! It was very nice to read a post about it. Thanks Valérie!!!

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